• 14 avril 2015 

    sur le site Reporterre

    par Jean-Luc Mélenchon, Corinne Morel Darleux, Martine Billard, Eric Coquerel, Mathieu Agostini   



    N’hésitant devant aucune provocation, le PS - favorable à Notre-Dame-des-Landes, soutenant l’agriculture industrielle, exportateur d’EPR - essaye de s’approprier le concept d’écosocialisme. Les leaders du Parti de gauche réagissent avec indignation.  

    Dans éco-socialisme, il y a « éco » et « socialisme ». Quelle ne fut donc pas notre surprise de voir ce terme apparaitre dans la motion dite « mastodonte » du PS, soutenue par M. Cambadélis et ses amis. Car certes, si les jeunes socialistes utilisent ce terme depuis 2012, le parti du même nom s’applique lui à le détruire depuis la même date, celle de son arrivée au pouvoir.

    Tout affairés à la préparation de leurs enjeux internes de Congrès et à la nécessité d’appâter quelques écologistes aventuriers, les solfériniens ont décidément oublié jusqu’au sens des mots. Car sinon comment diable MM. Cambadelis et Valls pourraient-ils se réclamer de l’écosocialisme ?

    Ceux-là même qui au gouvernement mènent de manière systématique une politique de l’offre, prônent la croissance du PIB pour seule issue, exportent EPR et nucléaire, défendent le barrage de Sivens, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

    Ceux-là même qui ont tôt fait d’abandonner toute réforme fiscale une fois arrivés au pouvoir et ont remplacé la limitation des très hauts revenus par la soumission aux lobbies et à la finance.

    Ceux-là même qui proclament à la FNSEA qu’ils feront assouplir la directive européenne sur les nitrates, qui criminalisent les lanceurs d’alerte, promeuvent l’agriculture industrielle synonyme de mal bouffe et de disparition de la paysannerie, offrent des milliards de crédit impôt compétitivité sans aucune contrepartie ni sociale ni environnementale !

    La liste est longue, interminable, des renoncements de ces « socialistes » sur les plans social, environnemental et démocratique, les trois piliers de l’écosocialisme.

    En somme, M. Cambadelis qui proclame avec force trémolos et revers de manche au « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Monde/iTÉLÉ ne pas vouloir d’un PS « mélenchonisé » vient en réalité piocher au Parti de Gauche ses éléments de langage et ses mots-clés, de l’alliance populaire à l’écosocialisme.

    En bon politicien cynique, expert de l’oxymore politique, le PS veut utiliser le mot sans y mettre le contenu de la politique, et tente de le dénaturer. Reconnaissant que le PS a perdu la bataille idéologique face à la droite, il essaie d’entraîner tout le monde dans leur chute en ajoutant à la confusion. C’est un nouveau coup bas, que nous ne pouvons laisser passer, tant il mettrait à mal la perspective d’un renouveau politique dans notre pays et ajouterait à la confusion dramatique qui détourne nos concitoyens des urnes.

    Nous travaillons depuis des années, avec d’autres, à l’élaboration de ce projet et à sa mise en œuvre politique, dans la lignée des travaux menés avant nous depuis les années 70, du Club de Rome à la déclaration de Bélem. Nous avons relancé la construction de ce projet alternatif par des assises nationales en décembre 2012 et coordonné la rédaction collective du Manifeste pour l’écosocialisme en dix-huit thèses.

    Celui-ci a été traduit en douze langues : grec, allemand, espagnol, japonais, italien, portugais, anglais, russe, polonais, néerlandais, turc et suédois.Il a été présenté en Espagne, au Maroc, en Algérie, Tunisie, Angleterre, Belgique, Portugal, Équateur, Italie, Hongrie, Turquie, Allemagne, Japon et Danemark, et fait l’objet de dizaines d’assises décentralisées à travers le pays depuis trois ans.

    L’écosocialisme est un espoir neuf, désirable et possible, au potentiel considérable. Nous ne laisserons pas les caciques du PS le polluer de leurs renoncements. Nous ne les laisserons pas une fois de plus détruire une des seules alternatives politiques crédibles aujourd’hui. Qu’ils assument ce qu’ils sont désormais.

    Il suffit d’avoir dévoyé la gauche et le socialisme. Il suffit que la droite s’apprête à s’accaparer la République en changeant le nom de l’UMP. Des écosocialistes il y en a sans doute encore, égarés au PS, mais une chose est sûre : le PS lui n’est pas écosocialiste. Alors n’ajoutons pas encore au malheur du monde en nommant mal les choses, comme le disait Albert Camus.

    Messieurs Valls et Cambadelis, vous en avez suffisamment fait. Ne touchez pas aux belles idées. La politique que mène aujourd’hui le PS au gouvernement n’est ni écologiste, ni socialiste. Elle est tout l’inverse de l’écosocialisme. Choisissez les mots qui vont avec votre politique : austérité, libéralisme, oligarchie, et laissez-nous faire fleurir l’alternative en paix.


    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • COMMUNIQUE‎
    Hier ‎29 ‎mars ‎2015, ‏‎22:00:47 | Eric CoquerelAccéder à l’article complet

     

    Le Parti socialiste subit ce soir une raclée historique. La politique du gouvernement en est la cause. Elle permet à la droite de s’emparer d’un grand nombre de départements. Cette politique profite aussi au FN qui s’ancre un peu plus dans le pays. En ayant recyclé une part du programme xénophobe de l’extrême-droite, l’UMP a également facilité cette progression comme en témoigne le report important des voix de droite sur le FN au 2ème tour. C’est donc un jour triste pour le pays et la République.

    Face à cette déroute, Manuel Valls a affirmé ce soir qu’il poursuivrait la même politique. Il annonce donc de nouvelles défaites pour son camp mais surtout promet ainsi d’entraîner le pays dans sa chute annoncée. Nous refusons pareil avenir. Nous refusons le tripartisme que l’on veut nous imposer pour 2017 : avec 11% des voix pour les candidats de la gauche d’opposition au 1er tour celui-ci est une fiction ; avec plus de la moitié du peuple qui s’abstient, c’est un déni démocratique à l’image de la 5e République.

    Le FDG, et plus encore les rassemblements citoyens autour d’alliances larges avec notamment EELV, avaient marqué des points au 1er tour. Ce soir nous observons que les candidats de cette gauche d’opposition ont tenu bon au 2ème tour notamment face au FN. Le Front de Gauche conserve également le département du Val de Marne.

    Ce n’est évidemment pas une victoire, mais des points acquis permettant de construire une alternative. Encore faut-il tirer les leçons de ces départementales. C’est pourquoi dès les élections régionales nous devons non seulement offrir une alternative indépendante des partis qui soutiennent le gouvernement mais garantir une lisibilité nationale à nos listes sous le même intitulé. C’est un rassemblement citoyen qu’il faut maintenant construire avec des assemblées citoyennes véritablement ouvertes à toutes et tous. Dans cet objectif, nous allons proposer des rencontres à tous nos partenaires potentiels dans les jours à venir : FDG, EELV, Nouvelle Donne, Npa etc…

    Dans l’immédiat nous appelons plus que jamais à la résistance contre la politique d’austérité. Elle commence le 9 avril par la grande journée de grève interprofessionnelle. Nous appelons toutes et tous à manifester derrière nos syndicats.

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Par Eric Coquerel

    25 Mars 2015

     

    DR Cette gauche qui soutient Syriza et s'oppose à Valls ! Crédit : Patrice Gravoin

    MON EDITO DE LA SEMAINE POUR LE PG

    Depuis dimanche soir, montage à l’appui des photos de Valls, Sarkozy, Le Pen côte à côte, on nous vend le tripartisme. La vie politique français se résumerait donc à deux libéraux (un de « gauche », un de droite) et une « facho ».

    Incontestablement la droite a gagné cette élection en étant unie.  Incontestablement le FN a consolidé son implantation. Mais l’image d’une gauche rassemblée derrière Manuel Valls est évidemment une arnaque. Il n’y a pas un bloc « de gauche » derrière le PS.

    L’arnaque aux étiquettes

    Cette manipulation n’a rien de spontanée. Elle a même été préparée de longue date. Face à un nouveau mode de scrutin, le Ministère de l’intérieur avait  la latitude de classer de différentes manières un binôme lorsqu’il était composé de candidats de deux partis différents. En choisissant arbitrairement de les étiqueter « Divers Gauche », quels qu’ils soient, voir même « Union de la Gauche » dans certains cas, il a pris une décision politique. D’autant que le FDG et EELV s’étaient adressés officiellement à lui pour demander qu’il en soit autrement pour nos binômes communs. Refus.

    L’objectif poursuivi ? Il s’agissait de réduire dimanche soir l’échec du PS et d’effacer du tableau toute trace d’alternative à gauche. Si on en croit le Ministère, le FDG atteindrait ainsi 6,09 % et EELV 2% contre un PS « et ses alliés » (dixit) à 21,85 % (nul n’a noté par ailleurs que les binômes exclusivement socialistes n’atteignent que 13,70 % des suffrages exprimés, la catégorie Union de la Gauche étant additionné sans discussion au résultat du PS). Les DVG, souvent enrôlés derechef sous le drapeau de la majorité gouvernementale, sont eux estimés à 6,81 %.

    Les vrais résultats du Front de Gauche

    La réalité est toute autre puisqu’au moins 30 % des candidats FDG, ceux partis en commun avec EELV, sont camouflés dans DVG. En réalité, 9,4% des électeurs ont voté pour une liste soutenue par le FDG (11,9% si on les rapporte aux seuls cantons dans lesquels ils étaient présent comme le montre l’étude électorale de Roger Martelli dont le lien est en bas de page). Soit le meilleur score du FDG en dehors de la Présidentielle, meilleur que les 8,9 % obtenus aux cantonales de 2011 dans la moitié des cantons français, et beaucoup mieux que les 6,33 % des Européennes. Ajoutons, pour être précis, qu’une partie de nos candidats ont même été classés en Union de La Gauche dont le résultat, on l’a vu, est rentré directement dans l’escarcelle socialiste ! La conséquence de tout cela ? Non seulement il cache notre rebond mais il augmente d’autant le score du PS et de ses alliés.

    En réalité, le PS a connu une nouvelle sanction alors que le FDG, lui, progresse sensiblement.

    Première raison ; à l’inverse des Municipales, il s’est engagé sur une stratégie nationale d’autonomie claire vis à vis du PS. Il a du coup évité, en prime, les divisions qui ont pollué les élections européennes. L’électorat ne vient pas au secours d’un canard boiteux. Cette fois, il a jugé du coup utile de se déplacer davantage d’autant que les choix étaient clairs (la dispersion de liste étant très limitée, les électeurs ont souvent eu le choix à gauche entre deux listes : celle de la majorité gouvernementale face à celle de l’opposition de gauche). Plusieurs candidatures ont profité de cette « prime à la clarté » comme celle de Claude Chaidron et Dolorès Esteban, pourtant seulement soutenue par le PG et Ensemble, qui se retrouve face au FN au 2ème tour à Amiens 1 après avoir éliminé celle défendue par le PS.

    Cela ne règle pas toutes les questions, c’est notamment insuffisant pour parler d’alternative mais dans un contexte général de ressac et de victoire de la droite, il s’agit d’un point d’appui sur lequel on peut espérer rebâtir. Après l’échec des Européennes c’est une satisfaction dont nul ne se plaindra.

    Le rassemblement avec EELV cela marche

    D’autant, et c’est le deuxième élément de satisfaction, que le rassemblement avec EELV, et parfois Nouvelle Donne, dans 448 circonscriptions a marqué des points. Il enregistre une  moyenne de 13,6 %. Un résultat d’autant plus intéressant qu’obtenu sans aucune visibilité ni identifiant national. Cela a évidemment affaibli à son impact dans une élection où les critères nationaux ont pris le pas sur tout autre. Pour preuve, ce résultat augmente dès lors qu’il y a eu une cohérence de liste sur tout un  département - 17,67 % en Ariège, 16,72 % en Lozère,  16 % en Haute-Vienne par exemple – et plus encore sur une ville : 19,25 % à Lille, 19,6 % à Poitiers, 15,83 % à Toulouse, 29 % à Grenoble. Cela confirme l’efficacité encore plus grande de cette association politique dans les centres urbains.

    La prime aux démarches citoyennes et aux dynamiques militantes

    Les rassemblements élargis prouvent donc leur utilité électorale. Mais ils entrainent d’autant plus d’adhésion qu’ils correspondent à de nouvelles pratiques militantes et à une volonté de déclencher et entretenir une véritable implication citoyenne dépassant les seuls cadres partisans. Quelles qu’en soient, à ce stade, les modalités opérantes. Cela fonctionne par exemple quand le FDG s’est engagé dans un tel processus depuis longtemps. A l’exemple de la Creuse (point de départ de « Limousin Terre de Gauche ») avec une moyenne de 14,94 % dont une pointe à 28,8 % ou des Alpes-de-Haute-Provence où dans quatre circonscriptions les résultats culminent à 22, 28, 25, 26 % ! On l’a vu plus haut, cela a de nouveau fonctionné parfaitement à Grenoble, où l’articulation entre unité des partis et démarche citoyenne, exemplaire aux Municipales, permet d’être au 2ème tour dans 3 des 4 cantons de la ville. Dans la Drôme, le même type de démarche a permis, par une alliance du FDG dans son ensemble et d’EELV, de qualifier ses binômes au 2ème tour à Dieulefit et dans le pays Diois. C’est un processus comparable qui explique les succès de Poitiers ou Lille où pourtant le rassemblement FDG / EELV n’était pas écrit à l’avance ou encore à Clichy-la-Garenne avec plus de 15% des voix. Même bonus évident là où des démarches de type « majorité citoyenne », se sont appuyées sur des assemblées citoyennes souveraines : à Toulouse, Alternative Citoyenne obtient 15,87 de moyenne (malgré des listes concurrentes du PCF), dans le Jura les résultats s’étalent entre 10 et plus de 20 % dans plusieurs circonscriptions pourtant difficiles pour la gauche ou encore l’Aveyron avec 15,22 % sur 19 cantons dont celui de Rodez - Onet qui voit notre CG sortant, M. Jean-Louis Roussel, au 2ème tour avec 23,86 %.

    Il se sera donc passé quelque chose finalement à ces élections du côté de l’Autre gauche. On espérait quelques bonnes surprises, les listes que nous soutenions ont fait mieux, démontrant une disponibilité de l’électorat dès lors qu’elles se révèlent crédibles et utiles.  Le résultat est meilleur en cas de rassemblement plus large et encore plus satisfaisant lorsque ces candidatures s’appuient sur une dynamique citoyenne et militante. C’est cette démarche, complémentaire, qu’il faudra entretenir à l’avenir ce qui évidemment doit interpeller non seulement les partis du FDG mais aussi nos potentiels partenaires dont au premier plan EELV mais aussi Nouvelle Donne ou le NPA. Il faudra faire preuve d’audace si, pour déjouer un contexte global pour le moment mauvais, on veut ramener une partie des abstentionnistes dans l’action politique. Car, pour finir, si malgré tous les pronostics, la participation a été meilleure que prévue (en hausse de 5 points par rapport aux Européennes et Cantonales 2011), elle reste le phénomène politique premier notamment dans les départements et quartiers populaires (un tiers de participation dans le 93). Or rien ne sera possible sans le retour, là aussi, du peuple aux affaires.   

    Le deuxième tour

    Les élections ne sont bien sûr pas terminées. Leur physionomie prendra tout son sens dimanche prochain. D’ici là, il nous faut se mobiliser autour de nos candidats pour faire élire le maximum de conseillers départementaux de résistance. Ils seront utiles. Comme sera évidemment précieux de conserver les départements gérés par le FDG tel le 94 dont les habitants auront plus que jamais besoin d’un bouclier social contre la politique d’austérité du gouvernement.

    Pour le reste, le PG a décidé de ne pas donner de consignes de vote. La droite est menaçante mais la seule responsabilité est du côté de l’Elysée et de Matignon. Plus que jamais, pour l’avenir, la situation réclame une grande lisibilité. Dans ce cas, le traditionnel désistement républicain n’a guère de sens quand des candidats « de gauche » soutiennent un gouvernement qui fait une  politique de droite. Ce sera donc aux candidats du PS de convaincre nos électeurs de l’utilité de voter pour eux contre la droite. Il n’est pas sûr que laisser à Manuel Valls le soin de mener la campagne leur facilitera le travail. Toutefois, en adversaire le plus résolu du FN et des valeurs d’extrême-droite, nous appelons à faire barrage contre ce parti. Un appel qui ne concerne pas les duels avec l’UMP qui banalise le FN à force de tirer un trait d’égalité entre lui et le FDG et de recycler une partie de ses valeurs.

    Au delà de cette prise de position nationale, nous laissons aussi le soin aux véritables collectifs (assemblées citoyennes ou autres) qui se sont constitués autour des candidatures d’affiner leur position pour le 2ème tour. Vouloir l’implication citoyenne c’est aussi laisser aux citoyens et/ou militants qui se sont impliqués dans la compagne, leur souveraineté collective sur ce type décision.

     Note : l'analyse de Roger Martelli http://www.regards.fr/web/article/departementales-front-de-gauche-la

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Le PG24, dans le cadre de son accord départemental signé avec EELV24, affirme sa liberté de positionnement pour le second tour tout en respectant les choix politiques respectifs d' EELV 24.
     
    Notre volonté est de continuer au delà de ces élections, avec ce partenaire et l'ensemble des autres forces situées à la gauche du Parti Socialiste,un travail de fond en Dordogne pour construire progressivement la recomposition et le renouveau indispensables de la gauche, centrés sur le double enjeu de l'écologie et de la justice sociale.
     
    Nous réaffirmons que le Parti de Gauche de Dordogne, fidèle au respect de ses électeurs et de nos engagements
    ne soutiendra aucun parti, n'accordera aucun désistement politique négocié dans le cadre des départementales 2015.
     
    Nous faisons totalement confiance à nos électeurs, que nous remercions vivement, pour effectuer librement et sereinement (sans consigne) les bons choix démocratiques au deuxième tour dans leur canton, en exprimant leur défiance aux candidat(e)s soutenant la politique d'austérité du gouvernement et les mesures affaiblissant le Département, précarisant l'emploi ou contribuant à casser l'indispensable solidarité humaine, entre les territoires. 
     
    Le PG24 prône aussi d'amplifier la mobilisation citoyenne dans les urnes dans tous les cantons, et apportera sa forte contribution à la lutte contre le FN présent dans dix cantons au second tour. La présence de ce parti n'est pas souhaitable au Conseil Départemental.
     
    Les co secrétaires Départementaux PG24
    Jean Lacassagne et Françoise Lacombe
    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Elections départementales        

    Lundi 23 Mars 20
    Eric Coquerel Coordinateur politique du PG          

    Les élections départementales sont marquées par un profond rejet de la politique gouvernementale. Cela se traduit par une forte abstention qui favorise la progression de la droite et de l’extrême droite.

    Pour réduire la portée de ce rejet dans l’électorat populaire et l’exigence d’une alternative à gauche, le ministère de intérieur s’est livré à un véritable tripatouillage des étiquettes pour réduire le score du Front de gauche et effacer les rassemblements opérés notamment avec EELV et/ou des citoyens.

    Ainsi sont classés en «divers gauche» des candidatures FDG/EELV et FDG/Citoyens. Loin des chiffres annoncés par le ministère (6%) la totalisation des candidatures soutenus par le Front de gauche s’élève à 9,4 % sur la métropole.

    Sur les 448 cantons où le Front de gauche et EELV étaient présents ensemble la moyenne s’élève à 13,6 %.

    Ces résultats sont encourageants pour l’avenir.

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire