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    Front de Gauche

    (Parti Communiste, Parti de Gauche, ENSEMBLE !) 

    Aquitaine – Limousin – Poitou Charentes 

     

     

    Lundi 14 septembre 2015,

     

    A l’attention d’Europe-Ecologie- Les Verts

     

    Région Aquitaine – Limousin – Poitou Charentes

     

     

     

    Chers amis,

     

    Les élections régionales de décembre 2015 vont se tenir dans un contexte économique et social extrêmement dégradé et préoccupant. Le discrédit de la politique Hollande-Valls, déclinée par le parti socialiste dans l’ensemble des régions, fait le lit de la droite et de l’extrême droite. Comme partout en Europe, la doctrine libérale est à l'oeuvre au service des intérêts de la fnance. La crise climatique et écologique s'amplife sans que les gouvernements prennent la mesure de l'urgence qu'il y a à agir. Cela rend plus que jamais nécessaire de construire un projet politique en rupture avec les logiques libérales mises en oeuvre dans le pays.

     

    Nous pensons que ces élections régionales doivent donc être une nouvelle étape du rassemblement d'une gauche qui combat l’austérité et veut construire une véritable alternative politique pour engager la transition écologique et répondre aux besoins sociaux de nos concitoyens. L’enjeu est d’autant plus important que ces élections se dérouleront dans le cadre d’une « réforme » territoriale imposée sans concertation qui va accentuer les logiques de métropolisation et de concurrence entre les territoires, entre les salariés, au service de la guerre économique, au détriment des plus défavorisés.

     

    Dans ce contexte, nous appelons de nos voeux le rassemblement le plus large possible des forces politiques opposées à la politique gouvernementale et engagées dans des démarches citoyennes. Déjà dans un certain nombre de régions, des discussions sont engagées, et des accords FDG-EELV sont en passe d'être conclus. Cette dynamique est positive et nous souhaitons l'amplifer. Afn de peser pour affrmer une voie alternative, une seule solution : nous rassembler !"

     

    C'est pourquoi nous faisons la proposition d'une rencontre entre le FdG et EELV à l'échelle de la future grande région.

     

    Fraternelles salutations,

     

    Pour le Front de Gauche,

     

    Sebastien Laborde PCF

     

    Laurence Pache PG

     

    Stéphane Lajaumont Ensemble !

     

     

     

     

     

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  • Samedi 12 Septembre 2015

    Corinne Morel Darleux, Secrétaire nationale au développement de l'écosocialisme à l'international et Sylvain Savier, militant du PG à Londres

    Corbyn speaking at the People’s Assembly Demonstration in 2014
    Crédit photo David Holt

    Le Parti de Gauche salue la victoire de Jeremy Corbyn qui vient d’être élu à la tête du Labour dès le premier tour avec 59,5% des voix..

    Jeremy Corbyn a créé la surprise avec une apparition fracassante dans les sondages il y a quelques semaines. Beaucoup d’observateurs pensaient alors qu’il ne parviendrait pas à réunir les 35 nominations au sein du Labour requises pour chaque candidat-e.

    Sa victoire est un sérieux revers pour les libéraux du Labour. Elle permet aux travaillistes britanniques de reprendre un peu des couleurs perdues dans vingt années de "troisième voie" blairiste. Voilà un nouveau signal significatif de la déroute de la sociale-démocratie. Après la Grèce et l’Espagne, les citoyens sont de plus en plus conscients de la dérive libérale et austéritaire de ces partis et se tournent de plus en plus vers celles et ceux qui incarnent la résistance à l’austérité.

    Or Jeremy Corbyn n’a jamais varié sur ses positions, contrairement à son parti. Militant de gauche chevronné et constant défenseur des causes anti-guerre, de défense des droits palestiniens et contre l’austérité, Jeremy Corbyn a été de tous nos combats, comme à la manifestation à Londres le 26 juin dernier ou lors du rassemblement en solidarité avec le peuple grec le 30 juin aux côtés de Ken Loach.

    Et c’est sans doute cette constance dans l’engagement qui lui vaut le soutien des réseaux syndicaux et associatifs. Tout comme l’ascension de Syriza s’était inscrite dans une dynamique populaire et citoyenne, Jeremy Corbyn a lui aussi reçu l’appui d’Unite, le plus grand syndicat britannique.

    Cette victoire est un pied de nez aux éditocrates. Elle s’est imposée malgré les attaques virulentes des libéraux et des médias qui les relayent comme The Economist qui a utilisé pour parler de Jeremy Corbyn un ton méprisant, insistant sur sa barbe et ses chemises mal repassées, le traitant de "note de bas de page devenue gros titre", caricaturant son programme jusqu’à asséner des contre-vérités. D’ores et déjà épaulé par un adjoint aguerri dans la bataille contre les rédactions de Rupert Murdoch, Jeremy Corbyn saura faire entendre une autre musique que celle de l’idéologie extrémiste libérale.

    Les observateurs attentifs auront noté, eux, que les meetings de Jeremy Corbyn débordaient de monde, des jeunes notamment. Il est la preuve qu’il existe une forte attente sur les questions de redistribution des richesses, de services publics, de justice sociale, de renationalisation de certains secteurs comme les chemins de fer qui sont une catastrophe depuis leur privatisation, mais aussi sur la sortie de l’Otan et de l’emprise des États-Unis. Des thèmes qui ne sont pas neufs, beaucoup étaient par exemple dans une des motions historiques du Labour en 1918, supprimée par… Tony Blair ! Des thèmes traditionnels de la gauche socialiste, que les partis dits "socialistes" ont depuis largement abandonnés et qui reviennent face à la faillite du système actuel. Des thèmes et valeurs que Jeremy Corbyn a su incarner.

    Contrairement aux socio-libéraux, Jeremy Corbyn s’assume et se revendique socialiste. Symptôme d’un mal-être, d’une attente de davantage de justice sociale, son élection nous rappelle aussi que la nouveauté ne tient pas à la jeunesse du candidat mais au renouveau des valeurs fondamentales de la gauche, celles d’égalité, de solidarité, de partage.

    Nous adressons tout notre soutien et nos souhaits de succès à Jeremy Corbyn.

     


     

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  • |  Par Les invités de Mediapart  

    Le Français Jean-Luc Mélenchon, l'Italien Stefano Fassina, les Grecs Zoe Konstantopoulou et Yanis Varoufakis, et l'Allemand Oskar Lafontaine s'associent et proposent « la tenue d'un sommet international pour un plan B en Europe, ouvert aux citoyens volontaires, organisations et intellectuels. Cette conférence pourrait avoir lieu dès Novembre 2015. Nous lancerons ce processus samedi 12 Septembre lors de la Fête de l'Humanité ».


    Le 13 juillet, le gouvernement grec démocratiquement élu d’Alexis Tsipras a été mis à genoux par l’Union européenne. « L’accord » du 13 juillet est en réalité un coup d’Etat. Il a été obtenu par la fermeture des banques grecques par la Banque centrale européenne (BCE) et la menace de ne pas les autoriser à rouvrir tant que le gouvernement grec n’accepterait pas une nouvelle version d’un programme qui a échoué. Pourquoi ? Parce que l'Europe officielle ne pouvait pas supporter l'idée qu’un peuple souffrant de son programme d'austérité autodestructrice ait osé élire un gouvernement déterminé à dire « Non ! ».

    Désormais, avec davantage d’austérité, davantage de privatisations au rabais d’actifs publics, une politique économique plus irrationnelle que jamais, et la misanthropie en guise de politique sociale, le nouveau mémorandum ne sert qu'à aggraver la Grande Dépression grecque et le pillage de la Grèce par des intérêts particuliers, grecs ou non.

    Tirons les leçons de ce coup d’Etat financier. Cet euro est devenu l’instrument de la domination économique et politique de l’oligarchie européenne, cachée derrière le gouvernement allemand et qui se réjouit de voir Mme Merkel faire tout le « sale boulot » que les autres gouvernements sont incapables de faire. Cette Europe ne produit que des violences dans les nations et entre elles : chômage de masse, dumping social féroce, insultes attribuées aux dirigeants allemands contre l’Europe du Sud et répétées par toutes les « élites » y compris celles de ces pays. L’Union européenne alimente la montée de l’extrême-droite et est devenue un moyen d’annuler le contrôle démocratique sur la production et la distribution des richesses dans toute l'Europe.

    Affirmer que l’euro et l’Union européenne servent les Européens et les protègent contre la crise est un mensonge dangereux. C’est une illusion de croire que les intérêts de l’Europe peuvent être protégés dans le cadre de la prison des règles de la zone euro et des traités actuels. La méthode Hollande-Renzi du « bon élève », en réalité du prisonnier modèle, est une forme de capitulation qui n’obtiendra même pas la clémence. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker l’a dit clairement : « il ne peut y avoir de choix démocratiques contre les traités européens ». C’est l’adaptation néolibérale de la « souveraineté limitée » inventée par le dirigeant soviétique Brejnev en 1968. A l’époque, les soviétiques écrasaient le Printemps de Prague par les tanks. Cet été, l’Union européenne a écrasé le Printemps d’Athènes par les banques.

    Nous sommes déterminés à rompre avec cette Europe. C’est la condition pour reconstruire des coopérations entre nos peuples et nos pays sur une base nouvelle. Comment mener une politique de partage des richesses et de création d’emplois notamment pour les jeunes, de transition écologique et de refondation démocratique face à cette Union européenne ?Nous devons échapper à l’inanité et l’inhumanité des traités européens et les refonder afin d’enlever la camisole de force du néolibéralisme, abroger le traité budgétaire, refuser le traité de libre-échange avec les Etats-Unis (TTIP).

    La période est extraordinaire. Nous faisons face à une urgence. Les Etats-membres doivent avoir l'espace politique qui permet à leurs démocraties de respirer et d’instaurer des politiques adaptées au niveau national, sans craindre d’être empêchés par un Eurogroupe autoritaire dominé par les intérêts du plus fort des Etats-membres et du  monde des affaires, ni par une BCE utilisée comme un rouleau compresseur menaçant d’écraser tout "pays non coopératif" comme ce fut le cas avec Chypre ou la Grèce.

    C’est notre plan A : travailler dans chacun de nos pays, et ensemble à travers l’Europe, à une renégociation complète des traités européens. Nous nous engageons à collaborer avec la lutte des Européens partout, dans une campagne de désobéissance aux pratiques européennes arbitraires et aux règles irrationnelles jusqu'à ce que la renégociation aboutisse.

    Notre première tâche est de mettre fin à l’irresponsabilité de l’Eurogroupe. La seconde tâche est d’en finir avec le caractère prétendument « indépendant » et « apolitique » de la Banque centrale alors qu’elle est hautement politisée (de la façon la plus toxique), totalement dépendante de banquiers en faillite et de leurs agents politiques, et prête à mettre fin à la démocratie sur une simple pression de bouton.

    La majorité des gouvernements représentant l’oligarchie européenne et se cachant derrière Berlin et Francfort, ont aussi un plan A : ne pas céder à la demande de démocratie des citoyens européens et utiliser la brutalité pour mettre fin à leur résistance. Nous l’avons vu en Grèce en juillet. Pourquoi ont-ils réussi à étrangler le gouvernement démocratiquement élu de la Grèce ? Parce qu'ils avaient aussi un plan B : éjecter la Grèce de la zone euro dans les pires conditions possibles en détruisant son système bancaire et en achevant son économie.

    Face à ce chantage, nous avons besoin de notre propre plan B pour dissuader le plan B des forces les plus réactionnaires et anti-démocratiques de l’Europe. Pour renforcer notre position face à leur engagement brutal pour des politiques qui sacrifient la majorité au profit des intérêts d'une infime minorité. Mais aussi pour réaffirmer le principe simple que l'Europe n’est rien d’autre que les Européens et que les monnaies sont des outils pour soutenir une prospérité partagée, et non des instruments de torture ou des armes pour assassiner la démocratie. Si l'euro ne peut pas être démocratisé, s’ils persistent à l’utiliser pour étrangler les peuples, nous nous lèverons, nous les regarderons dans les yeux et nous leur dirons : « Essayez un peu, pour voir ! Vos menaces ne nous effraient pas. Nous trouverons un moyen d'assurer aux Européens un système monétaire qui fonctionne avec eux, et non à leurs dépens ».

    Notre plan A pour une Europe démocratique, soutenu par un plan B qui montre que les pouvoirs en place ne peuvent pas nous terroriser dans la soumission, vise à faire appel à la majorité des Européens. Cela exige un haut niveau de préparation. Les éléments techniques seront enrichis par le débat. Beaucoup d'idées sont déjà sur la table : l'introduction de systèmes parallèles de paiement, les monnaies parallèles, la numérisation des transactions en euros pour contourner le manque de liquidités, les systèmes d'échange complémentaires autour d’une communauté, la sortie de l'euro et la transformation de l'euro en monnaie commune.

    Aucune nation européenne ne peut avancer vers sa libération dans l'isolement. Notre vision est internationaliste. En prévision de ce qui peut se passer en Espagne, en Irlande, pourquoi pas de nouveau en Grèce selon l’évolution de la situation politique, et en France en 2017, il faut travailler concrètement ensemble à un plan B tenant compte des caractéristiques de chaque pays.

    Nous proposons donc la tenue d'un sommet international pour un plan B en Europe, ouvert aux citoyens volontaires, organisations et intellectuels. Cette conférence pourrait avoir lieu dès novembre 2015. Nous lancerons ce processus samedi 12 septembre lors de la Fête de l'Humanité. Rejoignez-nous !

    Les signataires :

    Jean-Luc Mélenchon, député européen, co-fondateur du Parti de Gauche (France)

    Stefano Fassina, député, ancien vice-ministre de l’Economie et des Finances (Italie)

    Zoe Konstantopoulou, présidente du Parlement hellénique (Grèce)

    Oskar Lafontaine, ancien ministre des Finances, co-fondateur de Die Linke (Allemagne)

    Yanis Varoufakis, député, ancien ministre des Finances (Grèce)

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  • Samedi 5 Septembre 2015

    Danielle Simonnet, Éric Coquerel et Nolwenn Neveu

    Alors que des dizaines de milliers de réfugiés fuient l’oppression et la misère pour rejoindre, au péril de leur vie, les pays de l’Union Européenne, ils n’y trouvent que l’indifférence des pouvoirs publics et le déni de leurs droits. Il aura fallu attendre que des milliers d’entre eux meurent en mer en tentant rejoindre nos côtes et que l’image du corps sans vie d’un enfant de réfugié déclenche une indignation sans précédent pour que le gouvernement français décille et se mettent, mollement en mouvement.
    Nous dénonçons l’hypocrisie du gouvernement français qui a préféré, avec ses partenaires européens abandonner le dispositif de sauvetage en mer Mare Nostrum pour celui de simple surveillance, Triton en divisant par 3 les budgets au passage.

    Un collectif de citoyen-e-s appelle ce samedi 17h à un rassemblement place de la République à Paris. Eric Coquerel et Danielle Simmonet, ainsi que les militants du Parti de gauche, engagés depuis des mois déjà auprès des migrants, seront présent aux côtés des citoyens pour manifester leur solidarité avec les réfugié-e-s et rappeler au gouvernement sa responsablité.


    C’est sur ses propres bases que le Parti de Gauche appelle à ce rassemblement, et en cohérence avec les positions qu’il a déjà pris à plusieurs reprises ces dernières semaines. Le Parti de Gauche rappelle en effet que ça n’est pas en bloquant l’arrivée des réfugiés que l’UE répondra aux drames toujours plus nombreux de l’immigration. Il faudrait bien plutôt agir sur ses causes, afin de permettre aux femmes et aux hommes de vivre dans leur pays d’origine sans mettre leur vie en danger. Le Parti de Gauche rappelle également que l’accueil d’un million de réfugiés sur le sol européen ne poserait aucun problème si les pays européens appliquaient réellement le droit d’asile et les obligations humanitaires élémentaires.

    - See more at: https://www.lepartidegauche.fr/communique/solidarite-avec-les-refugies-le-parti-gauche-cotes-des-citoyens-33251#sthash.gdb0NODY.dpuf

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