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    A l’issue de ces régionales, la France est dans un très mauvais état . La mobilisation de millions de concitoyen-ne-s ayant choisi un bulletin de vote opposé à leurs convictions a permis d’éviter le pire, que le FN remporte des régions. Cela ne saurait cacher la progression en voix du FN dont les thèmes auront marqué toute cette campagne, avec parfois même le concours du gouvernement, dans un climat de mensonges, de peur, de surenchère sécuritaire et xénophobe.

    Ailleurs les triangulaires ont permis, le plus souvent avec un écart réduit, la victoire tantôt aux listes LR, tantôt aux listes conduites par le PS. Ces dernières ont évité la déroute en bénéficiant de la mobilisation d’un électorat qui, malgré tout, s’est servi de ce bulletin pour empêcher une droite, aiguillonnée par le FN, d’aggraver encore plus la situation. Cela n’a pas été suffisant en Ile-de-France, où le rejet de la politique gouvernementale a lesté la liste de Bartolone, quand la liste de Pécresse a profité d’un bon report d’une partie de l’électorat du FN, notamment des supporters de la Manif pour Tous. Le PS aurait tort de se satisfaire d’avoir conservé 5 régions sur les 12 de France métropolitaine. Ce résultat n’est en aucun cas un vote d’adhésion pour la politique menée par le gouvernement. 

    Le bilan de Manuel Valls est terrible. Il a décidé d’anéantir toute représentation de gauche dans deux régions, sans utilité autre que ses calculs politiciens pour 2017 comme le démontre le résultat maintenu de Jean-Pierre Masseret en ACAL qui n’a pas empêché la défaite de Philippot. Le bilan social du gouvernement est celui d’un pays défiguré par un chômage et une pauvreté records, quand les dividendes des actionnaires ne cessent de croître. Un Etat affaibli par la baisse des dépenses publiques, une activité économique en berne, un accord COP21 en trompe l'oeil et qui n'est absolument pas à la hauteur de l'urgence climatique. Le bilan moral est aussi sans appel : en reprenant la mesure du FN de déchéance de la nationalité, il a de fait validé la bataille culturelle menée par l’extrême droite xénophobe. Avec la poursuite de cette politique le pire est devant nous.

    Si François Hollande agissait en homme d’Etat, il prendrait acte de la situation et renverrait Manuel Valls afin de rompre radicalement avec la politique austéritaire de l’offre qui conduit le pays vers l’abîme. Il proposerait la seule loi d’urgence qui vaille, celle d’un collectif budgétaire donnant la priorité au pacte social et écologique sur le pacte de stabilité.

    Si le PS agissait en parti de gauche, le sursaut invoqué hier par Jean-Christophe Cambadélis serait celui de se tourner vers un Front Populaire pour mettre en mouvement le peuple à l’opposé du social-libéralisme qui a gangréné son parti depuis des années. La situation est en effet aussi grave que celle des années 30.

    Mais nous n’avons pas d’illusions. Il faut donc plus que jamais travailler à une autre voie. Dès les législatives de 2012, l’autre gauche n’aura jamais su faire fructifier ni même simplement rassembler l'élan populaire qui s’était porté derrière la candidature présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Chaque élection intermédiaire a brouillé plus encore nos messages, par un refus de nationaliser les enjeux, quand le FN lui n’a cessé de se construire dans une stratégie de conquête du pouvoir. 

    L’abstention qui reste massive révèle bien cette insurrection froide qui n’a pas trouvé encore sa voie. Le FN continue sa progression, mais il n’a pas gagné. La colère du peuple doit trouver une expression positive, notre responsabilité est immense pour y contribuer. 

    Il est désormais impératif d’être audacieux et de défricher d’autres formules politiques que celles qui ont échoué pour mettre en mouvement.

    Le SEN du Parti de Gauche

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    14 novembre 2015 - Communiqué de la liste "L'Humain d'abord !"

     

    Notre pays vient de vivre l'un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis sont effroyables. La France est en deuil.

    Au lendemain de ce carnage, nos premières pensées se tournent vers les victimes, leurs familles, leurs proches, les témoins et toutes celles et tous ceux dont la vie a été menacée. Pour toutes et tous, la douleur est immense. Chacune et chacun d’entre nous s'en sent profondément meurtri.

    Nous saluons l'action des forces de l'ordre, des secours, des urgentistes et personnels de santé et des agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitant-e-s qui s'est immédiatement manifestée.

    Moins d'un an après les attentats de janvier dernier, c’est l'horreur totale. La barbarie a frappé de nouveau.

    Alors que l’État d'urgence vient d'être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’État doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.

    Nous appelons à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, l'égalité et la fraternité, et pour la paix. Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations. Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.

    La France est touchée par la guerre et la déstabilisation qui minent le Proche et le Moyen-Orient. La lutte contre le terrorisme appelle une mobilisation redoublée et des solutions internationales.

    A contrario de politiques qui par la violence d’un capitalisme sans retenue engendrent un terreau fertile au terrorisme, elle ne pourra triompher que dans la mobilisation pour un projet de société solidaire qui place au cœur de tous ses choix l'émancipation humaine, les valeurs de la République et la paix.

    En Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, les militantes et militants de l'Humain d'abord appellent au respect du deuil national.

    Ils et elles seront de toutes les initiatives qui, dans les prochains jours, permettront à nos concitoyen-ne-s de se rassembler pour faire face à cette épreuve et ouvrir un chemin d'espoir pour notre peuple.

    Dans ce moment tragique, nous interrompons toute activité de campagne électorale.

    La Liste Départementale Front de Gauche Dordogne, « l’Humain d’Abord »

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  • SOMMET DU PLAN B : SUIVEZ LE EN DIRECT en cliquant ici  !

    Le plan B est un sommet internationaliste dont la première session se tiendra le 14-15 novembre à Paris.Sabine Lösing (Die Linke, Allemagne) « il s’agit d’installer un processus permanent autour de discussions sur l’euro et l’UE qui existent déjà en Europe. Depuis trop longtemps, les gauches européennes ont sacralisé l’euro, inhibant tout débat et reléguant toute critique à du nationalisme, un argument inique. Une monnaie ne doit pas rester aux mains des puissants. Une monnaie est un contrat social et le fruit d’un équilibre des forces. Elle porte donc nécessairement aux contradictions. Ce sommet est l’occasion d’avoir ce débat contradictoire pour trouver de nouvelles voies en Europe ».

    Le plan B « n’est pas une vision isolée dans des frontières nationales. C’est un projet fondamentalement internationaliste pour les peuples européens » a indiqué Marina Albiol, chef de la délégation Izquierda Unida au Parlement européen.

    Le sommet de novembre réunira politiques, économistes, intellectuels et ONG en faveur d’un plan B.

    A l’image du Forum de Sao Paulo qui a porté 11 forces progressistes au pouvoir en Amérique latine, le plan B doit poser sur table toutes les propositions nécessaires pour une nouvelle voie pour les peuples européens, a indiqué Jean-Luc Mélenchon à la conférence de presse. « La variété de nos propositions est une force pour répandre dans tous les pays l’idée d’un Plan B. La sortie de l’euro n’est qu’un des plans sur la table. Il n’y a pas un plan mais des plans B ».

    Un réseau d’élus européens en cours de construction

    Les députés européens signataires de la tribune entendent lancer un réseau parlementaires. Il se compose pour le moment de : Marina Albiol et Javier Couso (Izquierda Unida, Espagne), Nikolaos Chountis (Unité Populaire, Grèce), Rina Ronja Kari (Mouvement populaire contre l’UE, Danemark), Sabine Lösing (Die Linke, Allemagne), Fabio de Masi (Die Linke, Allemagne), Miloslav Ransdorf (KSCM, République Tchèque)

     >>> Retrouvez le programme complet du Sommet pour un plan B des 14 et 15 novembre ici <<<

    Suivez l’actualité du sommet via :

    le site web : https://www.euro-planb.eu
    le compte twitter https://twitter.com/Euro_PlanB
    la page Facebook https://www.facebook.com/EuroPlanB/

    – See more at: https://www.lepartidegauche.fr/mobilisation/sommet-pour-un-plan-b-en-europe-les-14-15-novembre-paris-33738#sthash.VqgNxb0d.dpuf

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    Un tiers des commissaires de l’ère Barroso sont désormais des cadres influents de grandes entreprises
     
    Par Bernard GENSANE
     
     

    Une enquête de l’ONG Corporate Europe Observatory, dont la raison d’être est d’étudier les groupes de pression qui sévissent à Bruxelles, a établi une liste des anciens membres de la Commission présidée par Manuel Barroso ayant retrouvé de juteuses situations dans les entreprises multinationales.

    La porosité est telle entre la Commission et ces grandes entreprises qu’elles constituent un seul et même monde.

    Ainsi, on a été à peine étonné d’apprendre que la Commission était parfaitement au courant des magouilles à grande échelle de Volkswagen et que le Parlement avait décidé de voter contre une commission d’enquête avant d’autoriser une marge de tolérance sur les émissions de diesel qui continueront à tuer environ 100 000 personnes par an en Europe.

    Si l’on se penche sur la liste des anciens commissaires pantouflards, le conflit d’intérêt est quasiment la règle. Un tiers des commissaires de l’ère Barroso sont désormais des cadres influents de grandes entreprises privées. La luxembourgeoise Viviane Reding qui, du haut de sa grandeur morale, compara la politique de la France à l’égard des Roms à celle de l’Allemagne nazie, et qui fut commissaire à l’éducation et à la culture puis à la justice, a été autorisée par la Commission européenne à devenir membre du conseil d’administration de la compagnie minière belge Nyrstar, ainsi que du Kuratorium, une institution œuvrant pour la promotion d’un traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis.

    Karel de Gucht, ex-commissaire au Commerce et négociateur du Traité transatlantique, exerce chez le gestionnaire de patrimoine Merit Capital. La femme d’affaires néerlandaise Neelie Kroes, responsable de la privatisation des PTT dans son pays, ancienne commissaire à la concurrence, est salariée par Merrill Lynch. Sa nomination avait été critiquée par le Parlement européen car elle avait détenu un mandat d’administrateur dans 43 grandes entreprises (dont Thales et PriceWater House Coopers, cabinet d’audit proche des services secrets étasuniens). Elle avait été également mise en cause aux Pays-Bas pour la gestion de son patrimoine immobilier : elle avait en effet omis de déclarer plusieurs immeubles lui appartenant à Rotterdam et avait juré ne plus se souvenir comment elles les avait financés. Enfin, on lui avait reproché ses relations d’affaires avec le sulfureux promoteur Willem Holleeder, précédemment condamné à 11 ans de prison pour l’enlèvement du magnat de la bière Heineken. C’est elle qui avait intimé au Premier ministre français Villepin l’ordre de ne pas s’opposer au rachat d’Arcelor par Mittal. Au nom de la concurrence libre et non faussée, une entreprise sidérurgique franco-luxembourgeoise devait devenir, tout affaire cessante, un conglomérat anglo-indien.

    Tout aussi dérangeant est le cas de l’ancien commissaire à l’environnement, le Slovène Janez Potočnik. Cet ancien professeur d’université pantoufle désormais au sein du Forum for the Future of Agriculture, groupe de pression créé tout simplement par l’agrochimie Syngenta, leader mondial dans la recherche liée à l’agriculture, en particulier la production de produits phytosanitaires et qui ne nous veut que du bien.

    Quant à José Manuel Barroso, il pantoufle dans 22 organisations, certes la plupart honorifiques mais néanmoins très influentes, comme les Bilderberg Conferences ou le European Business Summit.

    Pour le Corporate Europe Observatory, le microcosme bruxellois « conduit à une proximité relationnelle malsaine entre législateurs et sujets de la législation ».
    Ces élites économico-politiques n’ont que faire des peuples. La Commission est structurée pour que l’opacité règne, pour que la finance gouverne sans contrôle des gouvernements nationaux. Les commissaires sont les relais et les agents de la globalisation libérale, ce qui implique, concrètement, la fin des prérogatives des gouvernements et parlement nationaux. La Commission est au service de l’optimisation (évasion) fiscale, des paradis fiscaux, du moins-disant social.

    Ces politiques sont mises en œuvre par des hommes – et des femmes – dont l’objectif de vie a été de servir les grands intérêts et qui sont donc récompensés par de formidables sinécures, quand il ne s’agit pas de simonies, au soir de leur vie professionnelle

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    L’Humain d’abord ! Liste du Front de Gauche de Rassemblement CITOYEN , ECOLOGISTE, SOCIAL

    Conférence de Presse de la Liste Départementale aux Régionales L’Humain d’abord ! Liste du Front de Gauche de Rassemblement  CITOYEN , ECOLOGISTE, SOCIAL 

     

    En préambule de la présentation de notre liste départementale je vous dirais que c’est sur la base d’ engagements contenu dans l’accord politique que les partenaires associés au sein du Front de Gauche ont décidés de se rendre disponibles et utiles pour répondre  et élargir le socle du  rassemblement  de forces politiques porteuses des besoins de  changement , à l’occasion des deux tours de l’élection du Conseil Régional des 6 et 13 décembre 2015 .

    Liste menée au niveau régional par Olivier Dartigolles du PCF, Laurence Pache du PG, élue sortante Limousin Terre de Gauche et par Stéphane Lajaumont, Ensemble, également sortant LTG. Nous pourrons lors de cette conférence discuter et répondre à vos questions concernant les axes stratégiques du projet et les 1érs éléments de programmes que nous mettons en débat que nous vous avons fait parvenir à l’occasion de cette invitation. Nos engagements touchent bien des domaines: Défendre et promouvoir l’égalité des droits, réduire les inégalités territoriales, défendre et assurer le développement de services publics, privilégier le mode de gestion en régie publique ; Mais surtout, favoriser l’émergence de nouvelles formes d’organisation, de coopération, de participation  dans le champ des activités au travail, tout comme dans les autres domaines de la vie en société. Donner vie à  l’articulation des projets de développements portés sur différents territoires  pour viser à la planification de la transition écologique et sociale sans attendre. Notre objectif principal , celui qui nous anime tous c’est celui de nous rendre utiles pour faciliter le rassemblement de tous ces  acteurs et citoyens qui manifestent en différents lieux et sous différentes formes la nécessité de  desserrer pour s’en émanciper des contraintes des lois du marché .

    Dans notre département comme partout en France les désirs de se libérer de ces contraintes, comme celles imposées par les nouveaux schémas administratifs d’organisation territoriales, s’expriment avec plus de force. Ils apparaissent , comme dans tous les domaines, pour ce qu’ils sont , à savoir la traduction de décisions politique qui sont à la botte , il n’y a pas d’autres mots , de la folie destructrice qui fait chaque jour la une des médias qui traitent de l’actualité  qu’elle soit économique , sociale , environnementale .

    Cette folie humaine c’est celle qui anime, sans scrupule aucun, cette  grande famille qui additionne en nombre très restreint les nantis du Medef, les pseudos  néo- princes actionnaires sans oublier, qui le pourrait les sacro saints rois auto proclamés de la  banques et de la finance. C’est ce même club humainement détestable  qui accable et s’ingénie à tordre toutes les résistances qui montent de nos territoires, de tous les secteurs d’activité, résistances portées par des femmes et des hommes qui ne veulent plus ployer sous les coups de toutes leurs injonctions délirantes. Voilà donc le cadre posé et vous en conviendrez qu’il n’a rien de commun ni avec les présupposés politiques qui animent les forces politiques de la droite (que ce soit dans sa version néo libérale ou souverainiste ), ni , et c’est très clair , avec la somme des  accommodements au libéralisme qui sont devenus la marque de fabrique des François Hollande, Valls, Macron dans lesquels se reconnaîssent nombre de dirigeants du PS. Vous avez pu noter comme nous que la somme des  renoncements politique amène au fil des mois  une part de plus en plus importante de l’électorat à se détourner d’eux ; Et ce n’est d’ailleurs pas la récente invitation faite à l’électorat populaire à venir s’inscrire à référendum digne d’une invitation qu’on pourrait avec humour mettre sous le signe d’un film bien connu – « le dîner de cons », qui lui refera gagner de l’estime.
    Quant au Front National la vérité profonde de ces visées politiques risquent fort de faire s’interroger une large part de son électorat tant le spectacle des déchirements internes brise la lisse façade de ses pseudo vertus de chevalier blanc de la politique ou de son inflexible probité. Et d’ailleurs, ce ne sont pas les propos entendu ce matin sur les ondes de Robert Dubois, son porte parole en Dordogne,crachant la haine, la division, la discrimination sur les migrants accueillis dans notre département qui peuvent être de nature à faire une société du « bien vivre ensemble ».

    Pour terminer il nous semble essentiel de souligner que nous ne nous engageons pas dans ce temps de l’élection sans méconnaître ni l’état dans lequel se trouve notre société, tout comme l’état du degré de confiance qu’ont nos concitoyens à l’égard de la politique. Cette perte de confiance atteint l’ensemble des formations politiques quel que soit leur champ d’appartenance sur l’axe gauche droite. Et la montée des taux d’abstention, comme celui qui pointe, a une profonde signification politique que nous ne voulons pas ignorer. Le constater est une chose, le prendre en compte en est une autre et c’est ce que nous avons la modeste ambition de faire pour ce qui nous concerne en ne faisant pas du temps de cette campagne électorale un moment hors sol.

    Nos propositions ne se limitent pas à un simple prenez et votez ou bien votez autre chose. Elles ont  pour visées de servir de support pour inviter toutes celles qui font acte de résistances et qui ne se résignent pas à désespérer, à celles et ceux qui sont indignés par la somme des promesses non tenues ou à celles et ceux qui  prennent ou ont pris part à des luttes sociales qui n’ont pas pu à l’échelle de notre pays peser pour arrêter le cours des politiques néo libérales.

    A tous ces citoyens, à tous ces acteurs, du monde du travail, du monde associatif nous leurs disons, nous les invitons à participer, à prendre leur place  à  ce qui nous incombe de  faire émerger, à combler ensemble de manière inventive ce qui nous manque.

    Parce que le libéralisme qui le démontre avec force chaque jour ne s’accommodera jamais d’arrangements, notre volonté est de créer les conditions pour définir collectivement le cadre de ce que nous voulons vraiment comme de  définir le comment, pour y parvenir. Cela suppose de changer la séparation qui n’a que trop durée entre le social et politique,  entre élus et citoyens. Nous devons ensemble trouver les issues pour nous sortir des impasses dans lesquelles nous ont plongées les diverses formes de  la délégation de pouvoir, pour savoir ensemble nous donner tous les pouvoirs.

    Pour nous le chantier de la transformation sociale, économique, écologique, politique ne s’arrêtera pas  pour laisser la place au temps de  la campagne Nous proposons dans cette campagne de mettre à disposition des espaces de rencontre, de discussion, de confrontation pour poursuivre cette construction pour de nouvelles mises en commun qui de fait, appellent à de nouvelles  formes de coopération, qui placent le développement et l’émancipation des hommes comme centre de nouveaux modes de pensée et d’action. Ces espaces sont ouverts et aucune demande d’allégeance, sous quelque forme que ce soit au Front de Gauche ne sera ni demandée, ni exigée.

    Pour conclure nous partageons  l’idée qu’il nous faut radicalement et profondément renouveler la manière d’animer la vie politique. Cette idée est très largement partagée dans la société, dans notre région, dans notre département. Ainsi les slogans de RÉVOLUTIONS CITOYENNES  ET DE PRENEZ LE POUVOIR qui ont fortement résonné en 2012, lors de la campagne de la Présidentielle, qui résonnent en Espagne avec Podemos ou en Grèce avec Syriza, doivent à notre sens s’exprimer par une réelle inflexion des POUVOIRS CITOYENS dont nous devons ensemble en forger les contours. Or tous ces engagements ne sont possibles que si, sur le renouvellement de la  démocratie, nous promouvons et réalisons ensemble sans tabou par exemple l’idée d’élus partenaires, d’élus dont le rôle serait de construire de manière régulière avec les citoyens mobilisés et disponibles les décisions à prendre, à la
    différence notable de ce que sont les pratiques aujourd’hui et dont le rôle central en matière de pouvoir de décision serait d’exécuter les engagements définis.

    Nous allons donc avancer des propositions dans ce sens, elles ne sont ni à prendre ni à laisser, mais à débattre, à construire, à partager, pour les faire partager, les déployer, pour faire nombre, compter, peser.

    Nous avons depuis plusieurs semaines tous fourni un effort important pour boucler nos listes, donner à voir des listes de large rassemblement , des hommes et des femmes debout face aux politiques d’austérité.  Nous avons dû  trouver des équilibres dans chaque département et dans la grande région.  Nous avons sû rester fidèles à notre feuille de route donnée celle de constituer des listes de large rassemblement face aux politiques d’austérité pour changer les politiques régionales. Et j’ai envie de dire que nous avons désormais de belles listes, composées de syndicalistes, militantes et militants associatifs, élu(e)s, personnalités fortes.

    Nos listes sont élargies au MRC dans certains départements comme ici en Dordogne, à l’ADS, à des militants socialistes en rupture avec les choix gouvernementaux et la dérive libérale de leur parti. La liste que je vais donc avoir l’honneur de vous présenter se veut refléter cette volonté de rassemblement des forces attachées à la transformation sociale.

    Vous allez le voir, elle est composée de 5 candidat(e)s  membres du PCF, 2 du Parti de Gauche, 1 d’Ensemble, 1 MRC et 6 ne revendiquent aucune appartenance partisane. Cette liste de large rassemblement, d’ouverture se donne l’objectif de permettre aux citoyens de retrouver le chemin de la politique et en ça, nous pensons primordial de matérialiser cet apport  car notre richesse vient de notre diversité, et cette diversité peut apporter des réponses politiques aux actions qui se multiplient.  Nous sommes la liste qui fait le lien entre revendications sociales et revendications politiques. Et c’est pourquoi, dans cette campagne nous allons être porteurs, avec enthousiasme, d’une double audace : la résistance à la politique de François Hollande, la construction de changement. Nous avançons des propositions crédibles et concrètes, notamment pour montrer qu’une autre utilisation de l’argent est possible.

    Dans cette démarche l’intervention citoyenne n’est pas un supplément d’âme, elle est au contraire indispensable pour réussir le changement. C’est pour nous une question d’efficacité. Du coup, notre campagne va être rythmée par de très nombreuses initiatives sur le terrain pour donner à voir que l’espace régional est pertinent pour faire la démonstration qu’une autre économie est possible, tant dans son organisation que dans sa finalité. Notamment dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.

    La liste de rassemblement que nous proposons est celle de la Gauche ouverte au mouvement social. Son socle repose sur la nécessité de la transformation sociale et elle assume son opposition au capitalisme. Personnellement, c’est ce que je trouve d’enthousiasmant à participer à cette entreprise qui vise à ressourcer la Gauche, à la revitaliser, à lui redonner du sens.  On ne peut plus se contenter d’aménagement à la marge du système, voire d’accompagnement des choix gouvernementaux et Européens, mais de se situer dans une volonté radicale de transformation.

    Ma candidature sur cette liste  prolonge mon action de Maire, car ce projet est construit à partir des besoins de la population.  Notre combat commun est donc un combat social et pour les libertés.  Ces deux dimensions sont mises à mal par la politique actuelle. Notre liste dans sa déclinaison réaffirme très haut les droits contenus dans la déclaration des Droits de l’Homme, que certains ne veulent plus voir à l’ordre du jour.  Comme elle porte les valeurs et les orientations du programme du conseil national de la Résistance, quelque chose qui parle dans notre département et que porteront fortement les animateurs de la liste régionale, Olivier Dartigolles en compagnie de Laurence Pache et Stéphane Lajaumont.  Allez, venons en concrètement aux noms :

     Tout d’abord, Laurent PEREA, que je ne présenterais pas, si ce n’est que je suis issu du mouvement social comme ex-dirigeant syndical de la SNPE, aujourd’hui Maire de la commune de St Capraise de Lalinde, Président du CDG 24 et co-gérant d’une entreprise. Du pays Lindois. 1) Vient ensuite, Pascale MARTIN – Sociologue de profession, Militante engagée dans le mouvement Féministe pour une réelle égalité de droits et d’intervention dans la société.de Périgueux  En troisième position, Didier BUSTAMANTE, d’ENSEMBLE, Cadre de la Fonction Publique Territoriale, engagée fortement sur les questions de citoyenneté et du canton de Sigoulès .   En suivant, nous trouverons Marie Françoise CHERBERO MISTAUDY, une femme dynamique, Institutrice, Syndicaliste et très engagée sur les causes des Droits de l’Humain. De Périgueux.    L’accompagnera en 5ème position, Michel CARDEILLAT, PG, très engagé sur les questions d’une nouvelle ruralité et une véritable transition écologique, Parti de Gauche, Agriculteur Bio. Du canton de Villefranche de Lonchat.  Complètera ensuite cette liste, Patricia LAMBERT, Paysanne pendant près de 30 ans et employée de collectivité aujourd’hui, Militante Associative, Syndicaliste Du canton de St Aulaye.   C’est ensuite un Educateur Spécialisé de l’Hôpital de Vauclaire qui emboitera le pas, François MAS, du MRC qui exerce dans le Bergeracois et vit dans le pays Foyen. Militant associatif et syndical.  Liliane GONTIER, Cadre à la CPAM, Maire-Adjointe de Boulazac, elle fait partie de ces femmes qui ont à cœur d’œuvre pour les autres et de favoriser le lien social pour un véritable « bien vivre ensemble ». de boulazac.  C’est Jean-Paul DUBOS, Employé de la Fonction Publique d’Etat (ex DDE), Maire-Adjoint de la commune rurale de St Avit de Vialard sur le canton du Bugue.   C’est une jeune femme qui  occupera la 10ème place, sous le nom de Christine EYMERIE, Militante associative, ancienne responsable de société en reconversion professionnelle. De Terrasson.  C’est ensuite la jeunesse qui occupera la 11ème place sur le nom de Florian PETITALOT, UEC, Etudiant en Biologie, de Bergerac.  Ensuite vient sur la liste, Josette GOSSET, PCF, Employée de la Poste, Syndicaliste, qui s’est toujours engagée pour la défense du service public, véritable maillon de lien social en direction de la population. Du canton de Thiviers.  C’est ensuite le monde de l’entreprise qui sera représenté  avec Francis JOUBERT, PCF, Artisan et Formateur ; de Neuvic.  Ensuite nous trouverons en 14ème position, Isabelle RONGIERAS, PG, Institutrice ayant à cœur la défense des écoles rurales.  En dernière position, c’est toute la lutte des cheminots Périgordins (Ateliers technicentre de Périgueux, navette ferroviaire) qui traversera cette campagne avec la présence Serge GERAUD, PCF, Agent de Maîtrise SNCF.

    Et c’est très librement, dans le respect de l’opinion de chacun, que nous avons la volonté d’aller à la rencontre de celles et ceux qui font notre territoire dans leur diversité. La campagne électorale qui s’ouvre va nous permettre d’échanger avec un grand nombre d’entre-eux.  Nous souhaitons construire avec elles et eux, des choix et des propositions que nous défendrons au Conseil Régional. Nous sommes persuadés qu’ « Ensemble, nous pouvons »; Comme on dit dans une langue qui m’est chère : « Juntos, Podemos ».

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