• Communiqué du Parti de Gauche Dordogne pour le 1er et le 5 mai 

      

    En marche !

    Les politiques d’austérité aussi injustes qu’inefficaces, les comportements de dirigeants qui ne respectent ni le peuple qui les a élus, ni le mandat pour lequel ils ont été élus, soulèvent aujourd’hui un mécontentement massif.

    Le feuilleton sordide de l’affaire Cahuzac confirme la décomposition avancée d’une Cinquième République qui autorise les complicités entre la finance, l’économie et le monde politique et qui ne permet pas l’expression démocratique de la volonté populaire.

    Preuve en est, le recours au vote bloqué, pour faire passer l’accord ANI made in MEDEF, qui entérine un recul historique des droits des salarié-es sans permettre aux sénateurs d’exercer leur droit d’amendement, est autorisé par l’article article 44-3 de la Constitution.

    Face à ce constat accablant, il n’est pas question d’en rester aux gémissements et aux commentaires, ni même aux sarcasmes.

    Face à ce constat désastreux, il faut agir. Il en va de notre honneur de citoyen, de notre dignité de peuple libre.

    Le parti de Gauche Dordogne appelle à une large mobilisation, aux côtés des syndicats le 1er mai, pour défendre les droits des travailleurs et des travailleuses, pour la loi d’amnistie des syndicalistes et militants associatifs et contre l’accord Made in MEDEF.

    Mais il ne faut pas en rester là. Car la décomposition politique des institutions qui autorise tout cela a une origine : le mépris du peuple et le règne de l’argent.

    C’est donc là qu’il faut frapper, c’est cela qu’il faut changer. Il faut avant toute chose changer la règle du jeu démocratique, c’est-à-dire changer de Constitution.

    Il faut exiger qu’une Assemblée constituante, élue au suffrage universel, élabore une nouvelle Constitution pour répondre aux attentes du peuple : une 6ème République démocratique, sociale et écologique !

    Une 6ème République dans laquelle les droits sociaux et humains sont réellement garantis,

    Une 6ème République qui ne permette pas que le MEDEF impose sa loi aux salarié-es,

    Une 6ème République qui mette au pas les marchés financiers,

    Une 6ème République qui ne permette plus aux puissants de ne pas respecter la loi,

    Une 6ème République garante de notre dignité et notre souveraineté.

    C’est pourquoi le Parti de Gauche Dordogne appelle aussi les citoyennes et citoyens de Dordogne, mais également toutes les forces de gauche, écologistes et du mouvement social à rejoindre massivement la marche citoyenne contre la finance et l’austérité, pour la 6ème République, le 5 mai à Paris.

    Face à la gravité de cette situation, dans un pays en crise où la droite arrogante flanquée d’une extrême droite menaçante, veulent leur revanche, l’intervention populaire est nécessaire pour construire une 6ème République qui élargisse les droits, étende la souveraineté populaire, privilégie l’écologie et favorise la démocratie sociale.

    Le Parti de Gauche Dordogne

    ----------------------------------

    Le Parti de Gauche Dordogne sera présent, avec les citoyennes et citoyens et aux côtés des syndicats le 1er mai, venez avec vos drapeaux :

    PERIGUEUX 10H 30 : RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION devant la Bourse du Travail. Pot Fraternel place Francheville.

    BERGERAC 10H30 : RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION devant le Palais de Justice. Pot Fraternel place de la Myrpe.

    SARLAT 10 H : RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION place de la Grande Rigaudie. Pot Fraternel, repas et après midi dansant salle Paul Eluard.

    TERRASSON 10 H : RASSEMBLEMENT devant les Papèteries de Condat.

    Si vous souhaitez vous rendre à la Marche citoyenne du 5 Mai à Paris, pensez à vous inscrire jusqu'au 2 Mai :

    Bus – Participation 25 euros :

    Départ Bergerac – Place du Foirail - 4h00 du matin
    Départ Périgueux – Place du 8 Mai 45 - 5h00 du matin
    A89 – Aire de repos de St Laurent sur Manoire – 5h15 du matin
    A89 – Arrêt gare de péage de Thenon – 5h45 du matin
    Sarlat : Bus (selon le nombre d’inscrit-es) ou co-voiturage possible pour prendre le bus
    Contact Sarlat : 06.84.84.53.76

    Retour prévu entre 00h30 et 01h30

    Pour vous pré-inscrire envoyez un mail avec vos noms, prénoms et téléphone, en précisant le lieu où vous souhaitez prendre le bus à : marche5maidordogne@yahoo.fr

    Signez et diffusez l'Appel du Comité Dordogne pour une 6ème république : http://6emerepublique24.fr/

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Communiqué du Parti de Gauche

    Mardi 23 Avril 2013

                

    Stories-lgbt2

    Le Parti de Gauche se réjouit du vote, ce mardi 23 avril 2013, de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Cette loi s’inscrit dans le combat des lumières pour l’égalité et des conquêtes républicaines que furent le mariage civil, le droit au divorce, la création du Pacs…

    Le Parti de Gauche se réjouit également de l’adoption d’amendements portés par les parlementaires du Front de Gauche permettant une première reconnaissance de la diversité des familles au sein des instances représentatives de la vie familiale.
    En effet le travail commun entre parlementaires du Front de Gauche et la commission LGBT du Parti de Gauche a abouti à modifier l’article L211-1 du Code de l’action sociale et des familles offrant aux associations homoparentales d’adhérer à l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et aux Unions départementales des associations familiales (UDAF) et d’accroitre la représentativité des associations familiales laïques par la reconnaissance (enfin !) de l’existence des familles hors du seul cadre du mariage.

    Reste que si tout ce qui est pris est bon à prendre, le Parti de Gauche continue à regretter la frilosité du gouvernement qui a abouti à reporter si ce n’est à enterrer l’adoption du droit à la PMA pour les couples de lesbiennes, qui a renoncé à renforcer les droits de tous les couples (notamment ceux du Pacs), et qui n’a toujours pas inscrit à l’ordre du jour des assemblées le changement d’état civil libre et gratuit pour les personnes trans.

    Enfin, face à la recrudescence des violences homophobes, le Parti de Gauche s’inquiète des faibles moyens accordés à la lutte contre les discriminations dans tous les secteurs de l’éducation, du médical, du travail comme du social ou de la justice. Là encore la politique austéritaire de réduction généralisée de la dépense publique fait le jeu des homophobes !

    Pour mener ces combats, nous appelons les partisans de la lutte pour l’Égalité civile et civique à rejoindre notre cortège lors de la grande Marche citoyenne pour la 6e République le 5 mai au départ de la Bastille (13h30) et à faire des marches LGBT de la saison 2013 des grands rendez-vous revendicatifs pour l’Égalité pleine et entière.

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Madame, Monsieur, Cher-e- Ami-e- ;
    Ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Cahuzac n'est pas qu'une faute individuelle. Elle révèle les confusions qui existent entre les logiques financières dominantes et la conduite des affaires de l'état.
    C'est ce qui la rend insupportable aux salariées et aux salariés, aux familles et d'une manière générale à toutes celles et tous ceux à qui il est demandé de faire des sacrifices pesant lourdement sur leur conditions même de vie.
    La crise politique ainsi révélée, s'ajoute à la crise économique. Dans les deux cas les décisions gouvernementales sont marquées de l'échec qu'elles rencontrent.
    Nous pensons qu'il est temps que le peuple de gauche qui a permis que le président de la république soit élu, lui rappelle qu'il ne l'a pas été pour faire cette politique.
    L'heure n'est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. La défiance des citoyennes et citoyens à l'égard des responsables politiques n'a jamais été aussi forte. L'oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C'est pourquoi la réplique doit être forte et claire. Il s'agit de rompre avec les politiques d'austérité en France comme en Europe, et d'éradiquer toute possibilité de conflit d'intérêt ente les dirigeants politiques de notre pays et les puissances financières. Redéfinir les règles sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. Avec la VIe République nous proposons une issue positive. Elle vise à élargir le socle des droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.
    Pour que cette volonté populaire s'exprime, le Front de Gauche vous propose de construire ensemble « contre la finance et l'austérité, une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.Nous avons lancé cette idée pour ouvrir vite un espoir de réponse à la gravité de la situation.
    Réunis le 17 Avril à Périgueux, le Front de Gauche Dordogne a décidé de permettre le rassemblement le plus large dans la construction de cet événement en constituant avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent un comité d'appel et d'organisation de cette marche dans l'objectif de faire émerger le renouveau démocratique que notre pays a besoin.
    En ce sens nous vous invitons à une réunion qui permette de définir, ensemble, quelles initiatives nous construisons pour assurer le succès de cette marche, le
    Mardi 23 Avril 2013 à 18h
    Espace Louis Aragon
    1 Place du 8 mai 1945 à Périgueux.

    Les organisations du Front de Gauche Dordogne : Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, Gauche Anticapitaliste, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, République et Socialisme, les Alternatifs
    Pour infos, 2 autres initiatives ouvertes de ce type auront lieu les :
    Jeudi 25 Avril 2013 à 18h

    · Siège du PCF, place du Marché Couvert à Bergerac

     

    · Salle de la Mairie, à St Martial de Valette

     

     

    INFOS Bus au départ de Périgueux, Bergerac, Sarlat.
    Contacts : 05.53.06.69.81 – 06.78.95.93.27 – 06.43.95.37.81 – 06.71.42.71.39 – 06.60.43.22.11


    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Messieurs les Sénateurs,

    Nous vous prions de bien vouloir trouver, ci-dessous, le courrier que nous vous faisons suivre, car le Parti de Gauche partage et soutient les revendications avancées par la Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité, concernant les déserts médicaux.

    Comme vous le savez, la Dordogne n’est pas épargnée.

    Que ce soit en ophtalmologie, en gynécologie ou en pédiatrie, près d’un périgourdin sur trois se trouve déjà dans un désert médical. Les services d’urgence ne peuvent plus assurer leurs missions et déjà de nombreux cantons manquent d’infirmièr-e-s, des médecins généralistes et de pharmacies, situation qui ne fait que s’accentuer et va donc s’aggraver dans les années à venir.

    Franchises, dépassements d’honoraires, liberté d’installation, numerus closus restrictif, combinés à la suppression des services publics de proximité et au manque de personnel sont autant de freins à l’égalité des soins en Dordogne, comme dans toute la France.

    Cette injustice inacceptable appelle des réponses fortes et appropriées.

    Nous ne doutons pas, Messieurs les Sénateurs, que vous serez attentifs aux revendications de la Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité comme nous le sommes également et que vos positions et décisions au Sénat iront dans le sens l’intérêt général.

    Laure Zudas et Jean-Jacques Manzanera

    Co-secrétaire départementaux – Parti de Gauche 24

    * * *

    « Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

    Au nom de la Coordination nationale, je tiens à féliciter le travail des sénateurs sur la question des déserts sanitaires et leur mise en avant systématique de l’intérêt général.

    Depuis notre fondation en 2004, nous soutenons la position de l’APVF sur le nécessaire service civil des médecins en sortie de formation.

    Nous avons largement diffusé ses Livres blancs sur l’hôpital, le premier datant de 1999. Quel retard !

    Depuis 2006 lors de nos rencontres nationales de Gisors nous avons pris position pour l’accroissement du recrutement de toutes les professions médicales (et donc pour la fin d’un numérus clusus restrictif) et pour un court service public des médecins et autres professionnels qui devraient être nommés temporairement là où il y a des besoins, tant dans l’hôpital public que dans le milieu libéral. Trop souvent l’insuffisance de personnels a tristement servi de justification à de nombreuses restructurations, sans tenir compte prioritairement des besoins des personnes et des territoires.

    Face à l’aggravation de la désertification, liée tant aux suppressions de services publics de proximité qu’au manque de personnels médicaux dans la plupart de nos régions, nous avons nous aussi dénoncé le manque de pugnacité politique de Mme Touraine sur ce problème, et notre lettre ouverte a été très diffusée.

    Aujourd’hui la très grande majorité des populations et la plupart des associations sanitaires et d’élus se positionnent sur la limitation de la liberté d’installation, et pas seulement pour les spécialistes comme votre rapport l’indique.

    Mais attention, nous ne devons pas oublier que les restructurations-fusions, en détruisant de nombreux services publics sanitaires de proximité contribuent massivement à l’augmentation de ces déserts médicaux qu’avec vous nous combattons.

    Nos Rencontres nationales de Nantes le 01 juin portent justement sur ce thème. Vous y êtes les bienvenus.

    Et comme vous le notez dans votre Rapport, l’accès aux soins dépend aussi fortement des conditions financières ; sur les restes à charge, nous avons aussi largement dénoncé le manque de positions ministérielles conformes avec l’intérêt général : pourquoi ne pas avoir supprimé les franchises, pourquoi n’avoir pas annoncé la suppression progressive des dépassements d’honoraires et leur suppression définitive dans le service public ?

    Nous sommes évidemment partant pour un débat public sur le thème de la désertification au Sénat, et pour appuyer vos initiatives conforment à l’intérêt général.

    Avec nos meilleures salutations.

    Michel ANTONY président de la Coordination nationale. »

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Lundi 15 Avril 2013

    par François Delapierre

    L’actuelle Constitution est née en un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître. La France en ce temps-là comptait 80% d’une génération sans bac, un quart des jeunes de 14 ans au travail, 25% de la population active employée dans l’agriculture, trois chaînes de radio et une seule de télévision (contre trois aujourd’hui en Corée du Nord). Cette année-là, en 1958, les femmes mariées ne pouvaient pas travailler sans l’autorisation de leur époux, Internet et l’actuelle Union Européenne n’existaient pas.

    Pourtant nous vivons toujours sous la Constitution de 58. Pourquoi ? Pas en raison de l’adhésion du peuple. L’abstention ne cesse de croître. Ce mouvement de boycott des urnes s’inversa une seule fois, en 2005, pour contester les forces dominantes en votant « non » au projet de Constitution européenne. La Cinquième République doit plutôt sa durée aux efforts constants de la Cour qui y fait bombance et à l’abondant clergé qui la célèbre. Car ce régime est devenu l’écrin douillet de l’oligarchie. La Cinquième, c’est l’irresponsabilité érigée en vertu, qui dégouline du président de la République sur la plupart des responsables publics et justifie la multiplication des autorités indépendantes. La Cinquième, c’est le peuple admis à se prononcer sur les politiques nationales une fois tous les cinq ans et à se faire sonder entre-temps. La Cinquième, c’est le régime qui permit la forfaiture du traité de Lisbonne violant le « non » de 2005 puis la ratification du TSCG contraire aux engagements du candidat Hollande. La Cinquième, c’est la colonisation des hautes sphères de l’État par les intérêts privés. La Cinquième, c’est le verrou de tout changement véritable remettant en cause la petite oligarchie installée qui défend avec acharnement un ordre social conforme aux intérêts de la finance.

    Le passage à la Sixième République permettra de congédier l’armée des inamovibles et interchangeables qui se succèdent à eux-mêmes dans le cadre des institutions actuelles. C’est la condition de la reprise du pouvoir par le peuple. Nous défendions déjà dans le programme présidentiel et législatif l’Humain d’abord l’élection d’une Assemblée Constituante dans laquelle ne pourrait siéger aucun membre des actuels assemblées ni aucun candidat aux suivantes. Il lui reviendra de soumettre au peuple la nouvelle règle du jeu. Je suis convaincu que la Constitution nouvelle ne ressemblera à aucun des systèmes qui l’ont précédée. Car elle devra garantir la souveraineté du peuple dans un contexte radicalement neuf. L’intérêt général de notre époque autour duquel le très grand nombre doit se rassembler, c’est la réponse à l’urgence écologique. Or pour changer de modèle de production nous ne pourrons nous en remettre uniquement à des fonctionnaires chargés de faire appliquer les lois découlant de la planification écologique. Il faudra aussi des droits pour les salariés. L’accélération du temps politique appelle également de nouveaux outils comme le referendum révocatoire pour assurer une souveraineté populaire continue. De même la Sixième république devra maîtriser la finance, notamment en imposant la séparation bancaire, régler enfin démocratiquement les rapports avec l’Union Européenne en soumettant tout transfert de souveraineté à l’accord du peuple, comme en Irlande, garantir la neutralité du Net, assurer la qualité de l’information et le pluralisme des médias… En comprimant la place reconnue au peuple, la Cinquième étouffe le pays, tue la créativité et le dévouement aux autres. Avec la Sixième, choisissons des habits neufs qui lui permettront enfin de respirer.

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire